Cette revue examine le potentiel thérapeutique de la psilocybine en tant qu’antidépresseur à action rapide pour traiter la dépression résistante aux traitements conventionnels.
Les essais cliniques récents suggèrent que la psilocybine peut produire des effets antidépresseurs rapides et soutenus après une ou deux administrations chez les patients souffrant de dépression résistante au traitement. Cependant, les mécanismes d’action sous-jacents restent incomplètement élucidés.
La revue fournit une mise à jour sur les essais cliniques utilisant la psilocybine et les travaux précliniques révélant les propriétés pharmacologiques de la psilocybine et de son métabolite actif, la psilocine. Ces substances sont principalement des agonistes des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A.
Synthétiser les données cliniques et précliniques croissantes sur la psilocybine et la psilocine, leurs propriétés pharmacologiques, les systèmes de neurotransmetteurs, la neuroplasticité et les circuits neuronaux activés par la psilocine.
- Revue de la littérature clinique et préclinique sur la psilocybine/psilocine
- Analyse des propriétés pharmacologiques et de la pharmacologie expérimentale
- Examen des mécanismes moléculaires et cellulaires d’action
- Comparaison avec d’autres antidépresseurs à action rapide comme la kétamine
- La psilocybine est rapidement métabolisée en psilocine, son métabolite actif, qui traverse la barrière hémato-encéphalique
- La psilocine agit principalement comme agoniste des récepteurs 5-HT2A, bien que son rôle dans les effets antidépresseurs reste controversé
- Les effets psychédéliques et antidépresseurs peuvent être dissociables selon certaines études
- La psilocybine/psilocine active plusieurs systèmes de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, glutamate, GABA)
- Promotion de la neuroplasticité dans le cortex préfrontal médian via l’activation des récepteurs AMPA et NMDA
La compréhension des mécanismes par lesquels la psilocybine/psilocine agit comme antidépresseur efficace est cruciale pour valider son potentiel thérapeutique en association avec les ISRS/IRSN dans les troubles de l’humeur.
Le développement d’analogues chimiques qui conservent les propriétés thérapeutiques sans causer d’hallucinations pourrait représenter la prochaine génération de thérapies pour la dépression résistante au traitement.
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