Cette revue systématique conforme aux critères PRISMA 2020 analyse 35 études publiées entre 1955 et 2024, portant sur 93 cas de psychose induite par les psychédéliques. L’étude examine les approches thérapeutiques et leur efficacité pour traiter cette condition psychiatrique.
Les substances principalement impliquées sont le LSD (47,3%) et la MDMA (38,7%), avec un âge moyen des patients de 23,7 ± 6,3 ans et une prédominance masculine (88%). La durée moyenne des épisodes psychotiques était de 1,8 semaine.
Les résultats révèlent une différence significative d’efficacité entre les traitements : les antipsychotiques de première génération montrent un taux de réponse de seulement 27%, tandis que les antipsychotiques de deuxième génération atteignent 91,3% d’efficacité. L’électroconvulsivothérapie démontre également une excellente réponse (91%) lorsqu’elle est utilisée en traitement de seconde ligne.
Évaluer de manière exhaustive la littérature existante sur les approches thérapeutiques et leur efficacité dans le contexte de la psychose induite par les psychédéliques.
Fournir des recommandations basées sur les preuves pour optimiser la prise en charge clinique de ces troubles psychiatriques.
- Revue systématique enregistrée sur PROSPERO (CRD42023399591) selon les critères PRISMA 2020
- Recherche dans trois bases de données (PubMed, Embase, PsycINFO) jusqu’en août 2024
- Inclusion de 35 études : 14 séries de cas, 20 rapports de cas et une étude prospective
- Analyse de 93 cas de psychose induite par les psychédéliques
- Conversion des doses d’antipsychotiques en équivalent rispéridone selon la méthode de Leucht
- Évaluation de la qualité des preuves selon l’Oxford Centre for Evidence-based Medicine
- LSD (47,3%) et MDMA (38,7%) sont les substances les plus fréquemment impliquées
- Âge moyen de 23,7 ± 6,3 ans avec prédominance masculine (88%)
- Durée moyenne des épisodes psychotiques de 1,8 ± 4,2 semaines
- Antipsychotiques de première génération : taux de réponse de 27% avec des doses moyennes équivalentes à 8,1 mg/jour de rispéridone
- Antipsychotiques de deuxième génération : taux de réponse de 91,3% avec des doses moyennes de 4 mg/jour de rispéridone
- L’olanzapine est l’antipsychotique atypique le plus fréquemment utilisé (75,4%)
- L’électroconvulsivothérapie montre un taux de réponse de 91% en traitement adjuvant
- 34% des patients ont développé ultérieurement des troubles du spectre schizophrénique, 20,4% un trouble bipolaire
Les antipsychotiques de deuxième génération devraient être privilégiés comme traitement de première ligne pour la psychose induite par les psychédéliques, en raison de leur efficacité nettement supérieure aux antipsychotiques de première génération.
L’électroconvulsivothérapie représente une option thérapeutique efficace en cas de résistance au traitement pharmacologique initial.
Des protocoles de traitement optimisés doivent être développés, tenant compte des mécanismes spécifiques de chaque psychédélique et des profils de risque individuels des patients.
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.