Cette revue examine le potentiel thérapeutique des psychédéliques classiques comme outils scientifiques pour bénéficier aux troubles psychiatriques, y compris la schizophrénie.
Les psychédéliques tels que le LSD, la psilocybine et la mescaline exercent des effets intenses sur le cerveau et le comportement humains. Ces substances, autrefois interdites, sont maintenant bien tolérées et efficaces dans des doses faibles supervisées médicalement, appelées microdosage.
Les psychédéliques ont démontré leur efficacité dans le traitement de maladies neuropsychiatriques telles que l’anxiété difficile à traiter, la dépression, les troubles de l’humeur, les troubles obsessionnels-compulsifs, l’idéation suicidaire, le trouble de stress post-traumatique et les troubles liés à l’usage de substances.
Examiner en profondeur la neurobiologie psychédélique pour découvrir comment les psychédéliques pourraient être utilisés comme outils scientifiques pour bénéficier au
- Revue narrative de la littérature sur les psychédéliques et la schizophrénie
- Analyse des mécanismes neurochimiques et des voies de signalisation
- Examen des interactions sérotoninergiques-glutamatergiques
- Évaluation des biomarqueurs neuropsychiatriques
- Discussion des modèles animaux et des applications thérapeutiques potentielles
- Le mode d’action principal des psychédéliques est l’activation des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A, affectant la cognition et la connectivité cérébrale
- Les psychédéliques et certains antipsychotiques atypiques agissent sur des sites d’action communs (récepteurs 5-HT2A)
- Interaction complexe entre les récepteurs 5-HT2A, mGlu2/3 et NMDA pour médier les actions neurobehaviorales et pharmacologiques
- Les neurotransmissions sérotoninergiques et glutamatergiques sont étroitement liées dans la production de réponses pharmacologiques
- Les psychédéliques favorisent la neuroplasticité structurelle et fonctionnelle dans les neurones du cortex préfrontal
- Augmentation de l’expression du BDNF et amélioration de la plasticité synaptique
- Les psychédéliques agissent via des mécanismes de “reset” du cerveau qui pourraient corriger la pathophysiologie sous-jacente
Les psychédéliques représentent un changement de paradigme dans les approches de traitement des troubles cérébraux, en se concentrant moins sur la correction des “déséquilibres chimiques” et davantage sur la modulation sélective des circuits neuronaux.
Les hypothèses émergentes suggèrent que les psychédéliques pourraient guérir les troubles neuropsychiatriques en corrigeant la pathophysiologie sous-jacente plutôt qu’en traitant simplement les symptômes. Le microdosage psychédélique (environ 10% de la dose induisant des effets psychédéliques) pourrait améliorer les symptômes des troubles de l’humeur et de l’anxiété.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la convenance individualisée des psychédéliques pour diverses conditions de santé mentale, le type de psychothérapie le plus approprié, et les mécanismes psychologiques et neurobiologiques sous-jacents aux bénéfices cliniques.
La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.