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Psychédélique(s) étudié(s) : 5-MeO-DMT, Ayahuasca, DMT, DOI, LSD, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 30 octobre 2023
Type : Revue
Auteurs : Marzena Maćkowiak
Résumé :

Cette revue examine les similitudes neurobiologiques entre les effets des psychédéliques et les symptômes de la schizophrénie.

Les psychédéliques sont des composés agissant par activation des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A et induisent plusieurs réponses comportementales. Ils présentent un intérêt particulier en raison de leurs effets positifs sur les troubles neuropsychiatriques (dépression et trouble de stress post-traumatique).

Cependant, plusieurs découvertes révèlent que certaines actions psychédéliques sont similaires aux symptômes observés dans la schizophrénie (psychose, troubles de la régulation sensori-motrice, déficits d’attention et de mémoire de travail), ce qui pourrait limiter leurs applications cliniques.

Objectif :

Analyser les similitudes neurobiologiques entre les effets des psychédéliques et la schizophrénie, et évaluer le potentiel thérapeutique des agonistes des récepteurs 5-HT2A dans le traitement de la schizophrénie.

Méthodologie :
  • Revue narrative de la littérature scientifique sur les psychédéliques et la schizophrénie
  • Analyse comparative des mécanismes neurobiologiques partagés
  • Examen des voies de signalisation des récepteurs 5-HT2A
  • Évaluation des effets comportementaux similaires (psychose, régulation sensori-motrice, mémoire de travail)
  • Discussion des options thérapeutiques potentielles incluant le microdosage et les analogues non-hallucinogènes
Résultats principaux :
  • Les psychédéliques activent les neurotransmetteurs sérotoninergiques et glutamatergiques également altérés dans la schizophrénie
  • Similitudes comportementales : psychose, troubles de la régulation sensori-motrice, déficits de mémoire de travail
  • Les effets hallucinogènes dépendent de l’activation des voies Gq/11 et Gi/o, tandis que les composés non-hallucinogènes n’activent que la voie Gq/11
  • Formation d’un complexe hétéromérique spécifique entre les récepteurs 5-HT2A et mGlu2, essentiel pour les comportements de type hallucinogène
  • Les psychédéliques augmentent la complexité arborescente dendritique, favorisent la croissance des épines dendritiques et stimulent la formation de synapses
  • Potentiel thérapeutique pour les symptômes négatifs et cognitifs de la schizophrénie via les effets neuroplastiques
Implications cliniques :

Les programmes de thérapie par psychédéliques dans la schizophrénie nécessitent une approche extrêmement prudente en raison des propriétés psychotomimétiques.

Plusieurs stratégies sont envisagées : le microdosage psychédélique (défini comme 10% de la dose induisant des effets psychédéliques) ou l’utilisation d’analogues psychédéliques non-hallucinogènes qui conservent les effets neuroplastiques sans induire de “voyage”.

Les effets neuroplastiques positifs des psychédéliques pourraient être particulièrement bénéfiques pour traiter les déficits cognitifs et les symptômes négatifs de la schizophrénie, qui sont associés à une perte synaptique significative.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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