Cette étude examine les effets d’une dose unique de psilocybine sur les réseaux fonctionnels de l’état de repos chez les patients atteints de trouble dysmorphique corporel (TDC). Le TDC est une affection psychiatrique sévère caractérisée par une préoccupation excessive concernant des défauts perçus dans son apparence.
La psilocybine est un agoniste des récepteurs de la sérotonine 2A aux propriétés psychédéliques.
L’étude vise à identifier les changements neuronaux subaigus prédisant la réponse symptomatique au traitement par la psilocybine. Huit adultes souffrant de TDC modéré à sévère non délirant participent à l’étude. Les participants reçoivent une dose unique de 25 mg de psilocybine par voie orale, accompagnée d’un soutien psychologique.
Des évaluations par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de l’état de repos (rs-fMRI) sont effectuées 1 jour avant et 1 jour après la prise de psilocybine. Une augmentation significative de la connectivité fonctionnelle de l’état de repos (rsFC) au sein du réseau de contrôle exécutif (ECN) est observée au jour 1. Cette augmentation de la rsFC prédit une amélioration des symptômes du TDC à la semaine 1.
Les résultats suggèrent que la psilocybine pourrait avoir des effets thérapeutiques bénéfiques pour les patients atteints de TDC en modulant la connectivité fonctionnelle cérébrale.
Des études contrôlées plus vastes sont nécessaires pour valider ces observations et évaluer leur généralisabilité.
Identifier les changements neuronaux subaigus prédisant la réponse symptomatique au traitement par la psilocybine chez des adultes atteints de trouble dysmorphique corporel (TDC).
- Huit adultes souffrant de TDC modéré à sévère non délirant ont reçu une dose unique de 25 mg de psilocybine par voie orale.
- Les participants ont subi des évaluations par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de l’état de repos (rs-fMRI) 1 jour avant et 1 jour après la prise de psilocybine.
- Une analyse de région d’intérêt (ROI) à ROI et une analyse de modèle multivarié (MVPA) ont été utilisées pour identifier les changements dans la connectivité fonctionnelle de l’état de repos (rsFC).
- Les scores BDD-YBOCS ont été utilisés pour mesurer la réponse au traitement.
- Les participants ont été suivis sur 12 semaines.
- Les scores BDD-YBOCS ont diminué significativement de la période pré-traitement à la semaine 1 et à la semaine 12 (p < 0,001 pour chaque).
- La MVPA a révélé une augmentation significative de la rsFC au sein du réseau de contrôle exécutif (ECN) au jour 1.
- L’augmentation de la rsFC au sein de l’ECN (dlPFC – lobule pariétal supérieur), entre l’ECN et le réseau du mode par défaut (dlPFC – précunéus), et entre l’ECN et le réseau de saillance (dlPFC – insula) était prédictive d’une amélioration des symptômes du TDC à la semaine 1.
- Ces résultats sont le premier rapport des effets cérébraux subaigus de la psilocybine chez des patients atteints de TDC.
- Les résultats suggèrent que la psilocybine pourrait avoir des effets thérapeutiques bénéfiques pour les patients atteints de TDC en modulant la connectivité fonctionnelle cérébrale.
- Les changements dans la connectivité fonctionnelle au sein de l’ECN, entre l’ECN et le réseau du mode par défaut, et entre l’ECN et le réseau de saillance pourraient être des cibles neurales potentielles pour améliorer l’efficacité des traitements pour le TDC.
- Des études contrôlées plus vastes sont nécessaires pour valider ces observations et évaluer leur généralisabilité.
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