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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 17 juillet 2024
Type : Recherche originale
Auteurs : Joshua S. Siegel, Subha Subramanian, Demetrius Perry, Benjamin P. Kay, Evan M. Gordon, Timothy O. Laumann, T. Rick Reneau, Nicholas V. Metcalf, Ravi V. Chacko, Caterina Gratton, Christine Horan, Samuel R. Krimmel, Joshua S. Shimony, Julie A. Schweiger, Dean F. Wong, David A. Bender, Kristen M. Scheidter, Forrest I. Whiting, Jonah A. Padawer-Curry, Russell T. Shinohara, Yong Chen, Julia Moser, Essa Yacoub, Steven M. Nelson, Luca Vizioli, Damien A. Fair, Eric J. Lenze, Robin Carhart-Harris, Charles L. Raison, Marcus E. Raichle, Abraham Z. Snyder, Ginger E. Nicol, Nico U. F. Dosenbach
Résumé :

Cette étude longitudinale de neuroimagerie d’une précision exceptionnelle explore les effets d’une dose unique de psilocybine (25 mg) sur la connectivité cérébrale humaine. À travers environ 18 sessions d’IRM fonctionnelle par participant, les chercheurs ont comparé les effets de la psilocybine à ceux du méthylphénidate (40 mg) chez des adultes en bonne santé. Les résultats montrent une désynchronisation globale de l’activité cérébrale sous psilocybine, rompant les modèles de connectivité stables caractéristiques de l’individu. Ces effets de désorganisation fonctionnelle sont corrélés à des états subjectifs altérés et persistent plusieurs semaines après administration, ce qui pourrait expliquer les effets thérapeutiques durables des psychédéliques.

Objectif :

Observer, à haute résolution temporelle, les effets de la psilocybine sur la dynamique cérébrale humaine et leur persistance dans le temps.

Méthodologie :

Étude en double aveugle chez des adultes sains, incluant environ 18 sessions d’IRM fonctionnelle par participant avant, pendant et après administration unique de psilocybine (25 mg) ou méthylphénidate (40 mg). Analyse de la connectivité cérébrale individuelle avec cartographie fonctionnelle longitudinale.

Résultats principaux :
  • Désorganisation profonde des motifs de connectivité cérébrale sous psilocybine.
  • Perte de stabilité des réseaux neuronaux caractéristiques de chaque individu.
  • Ces changements corrèlent avec des effets subjectifs tels que la dissolution de l’ego et persistent jusqu’à 3 semaines.
  • Le méthylphénidate n’a pas produit ces effets.
Implications cliniques :

Les résultats suggèrent que les effets durables des psychédéliques pourraient être liés à une désynchronisation temporaire des réseaux cérébraux, ouvrant des possibilités thérapeutiques dans les troubles mentaux caractérisés par des modèles cérébraux rigides.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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