Cette étude préclinique a examiné les effets de la psilocybine dans un modèle de dépression résistante au traitement (TRD) chez le rat Wistar Kyoto, une souche génétiquement vulnérable au stress. Les rats ont été soumis à un protocole de stress chronique et ont reçu soit un placebo, soit une dose unique de psilocybine. Les résultats montrent que la psilocybine réduit significativement le désespoir comportemental (test de nage forcée) et améliore les fonctions cognitives (test de reconnaissance d’objet). Elle module également l’axe endocrinien thyroïdien en augmentant la TSH sans affecter de manière significative l’axe HPA, suggérant un mécanisme d’action endocrinien distinct.
Évaluer l’effet de la psilocybine sur les symptômes de dépression résistante au traitement et sur les altérations cognitives induites par le stress chez le rat.
Étude expérimentale avec 22 rats Wistar Kyoto divisés en groupes contrôle, stress + placebo, et stress + psilocybine. Tests comportementaux (nage forcée, reconnaissance d’objet) et dosages hormonaux (TSH, HPA) ont été réalisés pour évaluer l’impact de la psilocybine.
- Réduction significative du comportement de désespoir chez les rats traités à la psilocybine.
- Amélioration des performances cognitives.
- Augmentation des niveaux de TSH, sans changement significatif de l’activité de l’axe HPA.
- Effet préventif de la psilocybine lorsqu’administrée précocement après exposition au stress.
Les effets bénéfiques observés sur le comportement et la cognition suggèrent que la psilocybine pourrait être un traitement prometteur pour la dépression résistante, via des mécanismes endocriniens distincts des antidépresseurs classiques.
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