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Psychédélique(s) étudié(s) : Ayahuasca, DMT, LSD, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 19 octobre 2021
Type : Essai clinique, Etude
Auteurs : Christopher Timmermann, Hannes Kettner, Chris Letheby, Leor Roseman, Fernando E. Rosas, Robin L. Carhart-Harris
Résumé :

Cette étude combine une enquête prospective à grande échelle et un essai clinique contrôlé pour évaluer si les psychédéliques peuvent induire des changements durables dans les croyances métaphysiques (sur la réalité, la conscience, le libre arbitre). Les résultats montrent un déplacement significatif des croyances vers des positions non-physicalistes, notamment le panpsychisme et le dualisme, chez les participants à une cérémonie psychédélique. Ces changements ont perduré jusqu’à 6 mois et étaient corrélés à une amélioration du bien-être mental. Les mécanismes de changement incluent la suggestibilité, l’absorption, la synchronisation émotionnelle perçue avec d’autres, et l’identification au groupe. Ces résultats ont été validés par une étude clinique comparant la psilocybine à l’escitalopram chez des patients dépressifs, où seuls les patients sous psilocybine ont montré des changements similaires. L’étude soulève des implications éthiques majeures quant à l’intégration de ces effets dans les protocoles d’information et de consentement.

Objectif :

Évaluer si l’usage des psychédéliques peut modifier durablement les croyances métaphysiques et déterminer les mécanismes psychologiques sous-jacents à ces changements.

Méthodologie :

Enquête prospective auprès de 866 participants assistant à une cérémonie psychédélique, avec évaluation des croyances avant, 4 semaines et 6 mois après. Analyse complémentaire via un essai clinique contrôlé randomisé comparant psilocybine et escitalopram chez 59 patients dépressifs. Modélisation des mécanismes à l’aide d’analyses de chemin.

Résultats principaux :
  • Diminution des croyances physicalistes et augmentation des croyances dualistes, panpsychistes et fatalistes.
  • Changements corrélés à l’amélioration du bien-être.
  • Les croyances métaphysiques ont changé chez 37% des “matérialistes durs”, souvent vers le dualisme ou une position plus nuancée.
  • La synchronisation émotionnelle et la suggestibilité modèrent ces effets.
  • Seule la psilocybine (et non l’escitalopram) a induit des changements similaires dans l’essai clinique.
Implications cliniques :

Les changements de croyances métaphysiques induits par les psychédéliques peuvent avoir des effets thérapeutiques, mais exigent un encadrement éthique rigoureux, notamment une information explicite sur les effets potentiels sur les croyances fondamentales du patient.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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