L’étude examine les effets de la psilocybine et de la MDMA sur la connectivité fonctionnelle entre les réseaux en état de repos (RSFC) chez des volontaires sains. Utilisant une conception contrôlée par placebo, l’analyse a révélé que la psilocybine augmentait généralement la connectivité entre les réseaux, tandis que la MDMA montrait des effets beaucoup moins marqués. Les résultats suggèrent que la psilocybine provoque des changements plus profonds dans la fonction cérébrale globale, ce qui pourrait expliquer ses effets plus prononcés sur la conscience.
L’objectif principal de l’étude est de comprendre les dynamiques neuronales sous-jacentes à l’état psychédélique induit par la psilocybine et de comparer ces effets avec ceux de la MDMA.
L’étude utilise des mesures de connectivité fonctionnelle par IRMf en état de repos pour analyser les effets de la psilocybine et de la MDMA. La psilocybine a été administrée par injection intraveineuse, tandis que la MDMA a été administrée oralement. Les participants ont subi des scans en état de repos avant et après la prise de chaque substance et d’un placebo.
Sous l’effet de la psilocybine, il y a eu une augmentation marquée de la connectivité entre différents réseaux de repos, en particulier pour les réseaux hétéromodaux. En revanche, la MDMA a montré un effet beaucoup moins marqué sur la connectivité entre les réseaux.
Les résultats de l’étude suggèrent que la psilocybine pourrait avoir des applications cliniques potentielles pour explorer et comprendre les états de conscience altérés. La comparaison avec la MDMA aide à isoler les effets spécifiques des psychédéliques classiques sur la conscience.
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnhum.2014.00204/full
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