Cette revue examine l’utilisation potentielle des psychédéliques pour soulager la détresse existentielle et spirituelle chez les patients en fin de vie. Elle présente un cadre clinique, éthique et légal autour de ce type d’intervention, en s’appuyant sur les résultats d’études cliniques sur la psilocybine, le LSD, le MDMA et la kétamine. Le concept de « douleur totale » en soins palliatifs est discuté, ainsi que l’intérêt croissant des patients pour des approches non conventionnelles face à la souffrance spirituelle. L’article souligne que les expériences mystiques induites peuvent apporter un soulagement profond, mais que des questions éthiques, juridiques et scientifiques persistent quant à leur intégration dans les soins standards.
Explorer l’intérêt des psychédéliques pour traiter la détresse existentielle et spirituelle en soins palliatifs, et discuter des implications cliniques, éthiques et réglementaires.
Revue narrative basée sur la littérature scientifique, les essais cliniques passés (notamment sur le cancer), les lignes directrices en soins palliatifs, les principes éthiques médicaux et les évolutions législatives aux États-Unis.
- Les psychédéliques peuvent atténuer la détresse existentielle et renforcer le sentiment de sens, de paix et de connexion.
- Les études montrent des effets durables après une seule dose de psilocybine ou de LSD, notamment dans les troubles anxieux et dépressifs liés au cancer.
- Le vécu mystique est souvent cité comme l’une des expériences les plus significatives de la vie.
- L’usage non encadré est en forte hausse, posant des enjeux de sécurité et de responsabilité médicale.
- Des dilemmes éthiques apparaissent face à la législation actuelle (substances de classe I) et l’accès hors cadre clinique.
Les psychédéliques pourraient enrichir les outils des soins palliatifs pour traiter la souffrance existentielle. Une approche individualisée, éthique et encadrée est nécessaire. Le dialogue autour des usages hors-cadre (non prescrits) doit inclure des stratégies de réduction des risques. L’évolution réglementaire en cours aux États-Unis pourrait ouvrir la voie à un usage médical plus large.
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