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Psychédélique(s) étudié(s) : 5-MeO-DMT, Ayahuasca, DMT, LSD, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 1 mai 2023
Type : Revue systématique
Auteurs : Ricarda Evens, Marianna Elisa Schmidt, Tomislav Majić, Timo Torsten Schmidt
Résumé :

Cette revue systématique examine les effets psychologiques survenant entre 1 jour et 1 mois après l’administration de psychédéliques classiques comme le LSD, la psilocybine, l’ayahuasca, le DMT, le 5-MeO-DMT ou la mescaline. Sur 48 études (n = 1774), les auteurs relèvent une série d’effets subaigus bénéfiques : amélioration de l’humeur, de la pleine conscience, de la vie sociale, de la spiritualité, de la satisfaction de vie et réduction de symptômes psychopathologiques (dépression, anxiété, addictions, suicidabilité). Les effets secondaires rapportés sont en majorité légers à modérés (maux de tête, troubles du sommeil, tensions). Cette période subaiguë est qualifiée d’« afterglow » et serait propice à des bénéfices thérapeutiques renforcés. Toutefois, la qualité méthodologique varie largement entre les études.

Objectif :

Fournir une synthèse des effets psychologiques survenant dans la période subaiguë (1 jour à 1 mois) suivant l’usage de psychédéliques classiques.

Méthodologie :

Revue systématique suivant les lignes directrices PRISMA. Inclusion de 48 études (1950–2021) sur adultes humains, avec collecte de données standardisées avant et après usage d’un psychédélique. Inclusion des données d’effets indésirables. Substances incluses : LSD, psilocybine, DMT, 5-MeO-DMT, mescaline, ayahuasca. Données extraites et classées par domaine psychologique (dépression, anxiété, bien-être, créativité, etc.).

Résultats principaux :
  • Effets positifs fréquents sur la dépression, la pleine conscience, les valeurs personnelles, le bien-être et la sociabilité
  • Effets mixtes sur la personnalité et la créativité
  • Aucun effet délétère sur les symptômes maniaques, psychotiques ou cognitifs
  • Effets indésirables subaigus légers à modérés : céphalées, insomnies, tensions, anxiété transitoire
  • Absence d’effets graves ; certains effets persistent dans les suivis à long terme
Implications cliniques :

La période de l’afterglow pourrait constituer une fenêtre thérapeutique privilégiée pour amplifier les bénéfices psychothérapeutiques. Un encadrement structuré durant cette période pourrait maximiser les effets positifs à long terme. L’élaboration d’outils standardisés pour mesurer l’afterglow est recommandée pour la recherche future.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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