Cette étude explore les attitudes et l’ouverture des patients en soins palliatifs à la psychothérapie assistée par la psilocybine pour traiter la détresse existentielle. Les résultats montrent qu’une majorité des participants exprime un intérêt pour ce type de traitement, bien que des préoccupations subsistent concernant les risques de psychose, le manque de prestataires formés et la possible exploitation par les professionnels de santé. Les résultats suggèrent que la psychothérapie assistée par la psilocybine pourrait offrir des avantages thérapeutiques significatifs en termes de réduction rapide et durable de la détresse existentielle, de l’anxiété et de la dépression chez les patients en fin de vie.
Évaluer les attitudes, l’ouverture et les connaissances des patients atteints de maladies incurables vis-à-vis de la psychothérapie assistée par la psilocybine, et identifier les barrières à son implémentation.
- Étude de cohorte prospective utilisant une enquête pour mesurer les attitudes et l’ouverture des individus envers la psychothérapie assistée par la psilocybine.
- Collecte de données via la plateforme Qualtrics de l’USF, garantissant la confidentialité et l’anonymat des réponses.
- Administration de l’enquête en personne par des membres formés de l’équipe de recherche auprès des patients en soins palliatifs.
- 51.6% des participants sont intéressés par la psychothérapie assistée par la psilocybine comme traitement futur.
- Les préoccupations incluent la psychose, le manque de prestataires formés et l’exploitation par les professionnels de santé.
- L’intérêt pour la psilocybine est significativement associé à la croyance en son potentiel thérapeutique pour traiter le stress et l’anxiété.
Ces résultats indiquent que la psychothérapie assistée par la psilocybine pourrait être une approche prometteuse pour améliorer la qualité de vie des patients en soins palliatifs en réduisant la détresse existentielle. Des mesures de sécurité rigoureuses et une formation spécialisée pour les prestataires de soins sont essentielles pour maximiser les bénéfices thérapeutiques et minimiser les risques d’exploitation.
https://www.frontiersin.org/journals/psychiatry/articles/10.3389/fpsyt.2024.1301960/full
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