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Psychédélique(s) étudié(s) : DMT, Ibogaïne, Kétamine, LSD, MDMA, Mescaline, Psilocybine
Publiée le 13 janvier 2025
Type : Protocole d'étude
Auteurs : Samuel Streicher, Christopher Register, Xiu Lim, Maide Barış, Sebastian Porsdam Mann, Katherine Cheung, Emma C. Gordon, David Yaden, Julian Savulescu, Brian D. Earp
Résumé :

La bioamélioration morale désigne l’usage délibéré de substances ou technologies pour améliorer les capacités morales d’un individu. Ce protocole présente une revue exploratoire visant à recenser systématiquement les arguments bioéthiques pour et contre l’usage volontaire des psychédéliques dans cette optique. La méthodologie suit les lignes directrices de l’Institut Joanna Briggs et se concentre sur les substances sérotoninergiques (agonistes 5-HT2A), tout en incluant des cas frontières comme la MDMA et la kétamine. Les auteurs chercheront à identifier les contextes culturels et historiques de ces usages, les substances concernées, les types d’arguments mobilisés, ainsi que les lacunes du raisonnement éthique dans la littérature. L’étude vise à enrichir le débat éthique et politique sur l’usage non médical des psychédéliques.

Objectif :

Recenser et synthétiser les arguments bioéthiques pour ou contre l’usage volontaire des psychédéliques comme outils de bioamélioration morale chez l’adulte.

Méthodologie :
  • Revue exploratoire selon les standards PRISMA-ScR et JBI.
  • Recherche dans 17 bases de données incluant Embase, MEDLINE, Web of Science, Google Scholar, Philosopher’s Index, etc.
  • Inclusion des sources publiées et non publiées, en anglais uniquement.
  • Sélection par deux évaluateurs indépendants, avec résolution des désaccords par un troisième.
  • Extraction standardisée des données via Covidence.
Résultats principaux :
  • Cette publication présente uniquement le protocole ; les résultats de la revue seront publiés ultérieurement.
  • Les bases conceptuelles, les critères d’inclusion/exclusion et les définitions clés (psychédélique, amélioration morale, argument éthique) sont rigoureusement définies.
  • Inclusion de substances classiques (psilocybine, LSD, DMT, mescaline), mais aussi de substances apparentées (MDMA, kétamine, ibogaïne).
  • L’approche exclut les discussions centrées uniquement sur les traitements cliniques ou la spiritualité.
Implications cliniques :
  • Peut contribuer à mieux encadrer les usages non thérapeutiques des psychédéliques.
  • Aide à anticiper les débats réglementaires et éthiques liés à leur démocratisation.
  • Favorise une réflexion critique sur les normes morales et les technologies de l’amélioration humaine.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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