Cette étude examine les effets de la psilocybine, un agoniste sérotoninergique, sur l’architecture du sommeil et ses implications antidépressives potentielles. Vingt volontaires sains ont participé à deux sessions d’administration de médicaments, psilocybine ou placebo, dans un design randomisé et en double aveugle. Les résultats montrent une latence prolongée du sommeil paradoxal (REM) après l’administration de psilocybine et une tendance à la diminution de la durée globale du sommeil REM. Aucune modification du sommeil NREM n’a été observée. La psilocybine n’a pas affecté les spectres de puissance EEG dans le sommeil NREM ou REM sur l’ensemble de la nuit. Cependant, la psilocybine a supprimé l’activité à ondes lentes (SWA) au cours du premier cycle de sommeil. Ces résultats suggèrent que les propriétés antidépressives potentielles de la psilocybine pourraient être liées à des modifications du sommeil.
Évaluer les effets de la psilocybine sur l’architecture du sommeil la nuit suivant l’administration de la psilocybine.
- Administration intrapéritonéale de psilocybine à des doses variées.
- Enregistrement polysomnographique sur toute la nuit.
- Analyse des spectres de puissance EEG pendant les stades de sommeil NREM et REM.
- Latence prolongée du sommeil REM après l’administration de psilocybine.
- Tendance à la diminution de la durée du sommeil REM.
- Suppression de l’activité à ondes lentes (SWA) au cours du premier cycle de sommeil.
Ces résultats suggèrent que les propriétés antidépressives potentielles de la psilocybine pourraient être liées à des modifications du sommeil, ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques pour les troubles dépressifs.
https://www.frontiersin.org/journals/pharmacology/articles/10.3389/fphar.2020.602590/full
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