Un adolescent souffrant de psychose et de TSPT complexe en lien avec des traumatismes précoces et une consommation de cannabis, a entrepris un auto-traitement non supervisé avec du LSD (6 sessions) puis de la DMT à faible dose. Les symptômes psychotiques ont été significativement réduits, la suicidabilité a disparu après une seule session, et le jeune a retrouvé une capacité fonctionnelle (études, emploi). L’étude discute des risques, de l’efficacité perçue, et des implications de telles approches autodirigées, suggérant que les psychédéliques pourraient avoir un potentiel même dans des contextes jugés jusqu’ici contre-indiqués, comme les troubles psychotiques.
Explorer les effets thérapeutiques potentiels de l’auto-traitement psychédélique chez une personne souffrant de psychose et de TSPT complexe, et remettre en question les contre-indications générales à l’usage des psychédéliques dans les cas de psychose.
- Étude de cas rétrospective ethnographique.
- Données provenant d’extraits de dossiers médicaux, d’un entretien vidéo semi-structuré (sept. 2020), et de suivis un an plus tard.
- Description détaillée des effets du LSD (doses régulières) et de la DMT (doses psycholytiques), et de l’évolution clinique du patient.
- Disparition des symptômes suicidaires après la première session de LSD.
- Réduction significative des hallucinations auditives après plusieurs sessions.
- Amélioration de la régulation émotionnelle, du comportement social, et du fonctionnement global.
- Récidive de psychose temporaire après reprise du cannabis, confirmant un facteur déclenchant externe.
- Aucun effet indésirable majeur observé avec le LSD ou la DMT.
- Le patient a élaboré des méthodes cognitives personnelles pour identifier et recadrer les idées psychotiques.
- Les psychédéliques pourraient avoir un rôle thérapeutique dans certains cas de psychose si bien encadrés.
- Nécessité de réévaluer les contre-indications générales liées à la psychose.
- L’importance de l’environnement, de l’autonomie du patient, et de l’intégration post-expérience est soulignée.
- Proposition d’une approche de réduction des risques pour l’auto-traitement en santé publique.
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