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Psychédélique(s) étudié(s) : 5-MeO-DMT, Ayahuasca, DMT, LSD, Psilocybine
Publiée le 4 mars 2025
Type : Hypothèse et théorie
Auteurs : Steven Elfrink, Leigh Bergin
Résumé :

Cette étude propose l’hypothèse de la Dissociation Structurelle Iatrogène Induite par les Psychédéliques (PISD), selon laquelle les psychédéliques peuvent réactiver des traumatismes dissociés, augmentant ainsi le risque de déstabilisation psychologique chez les individus exposés à des traumatismes antérieurs. En s’appuyant sur la théorie de la dissociation structurelle, les auteurs suggèrent que les psychédéliques modifient l’équilibre entre la Personnalité Apparemment Normale (ANP) et la Personnalité Émotionnelle (EP), entraînant la réactivation de souvenirs non intégrés. Une revue des études existantes met en évidence les effets indésirables persistants associés à l’usage des psychédéliques, tels que la dérégulation émotionnelle, la fragmentation de l’identité, la déréalisation et les perturbations perceptuelles, en particulier chez les individus ayant vécu des traumatismes précoces. L’étude recommande des pratiques d’intégration adaptées, des thérapies axées sur le corps et des systèmes de soutien social pour minimiser ces risques.

Objectif :

Explorer les risques dissociatifs liés à l’usage des psychédéliques et proposer des stratégies d’atténuation basées sur une approche inspirée du modèle du traumatisme et des neurosciences.

Méthodologie :
  • Analyse théorique basée sur la théorie de la dissociation structurelle et les modèles neurophysiologiques de la dissociation.
  • Revue des études récentes sur les effets des psychédéliques en lien avec la dissociation et la régulation émotionnelle.
  • Évaluation des effets indésirables persistants rapportés dans la littérature scientifique.
  • Proposition d’un cadre d’évaluation clinique et thérapeutique pour réduire les risques dissociatifs lors des thérapies psychédéliques.
Résultats principaux :
  • Les psychédéliques peuvent réactiver des traumatismes non intégrés, exacerbant des symptômes dissociatifs (dépersonnalisation, déréalisation, fragmentation de l’identité).
  • Les effets dissociatifs sont particulièrement marqués chez les individus ayant des antécédents de traumatismes et pourraient mener à une instabilité psychologique prolongée.
  • Corrélation avec les récepteurs 5-HT2A : La stimulation des circuits neuronaux impliqués dans la mémoire et la conscience du soi pourrait amplifier les effets dissociatifs.
  • Certains effets indésirables sont persistants, notamment les troubles perceptuels, les états de confusion et les difficultés à réintégrer l’expérience psychédélique dans un cadre fonctionnel.
  • Les contextes thérapeutiques bien encadrés peuvent soit atténuer soit exacerber ces effets, selon la préparation et l’intégration post-expérience.
Implications cliniques :
  • Nécessité de dépistage des vulnérabilités dissociatives avant toute thérapie psychédélique.
  • Développement de protocoles d’intégration adaptés, incluant des approches somatiques et un suivi structuré.
  • Mise en place de stratégies pour éviter les risques iatrogènes liés à la réactivation traumatique.
  • Amélioration des pratiques thérapeutiques psychédéliques pour minimiser les effets dissociatifs délétères.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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