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Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 11 février 2025
Type : Étude préclinique
Auteurs : Eric K. Brengel, Bryce Axe, Ashwath Maheswari, Muhammad I. Abeer, Richard J. Ortiz, Taylor J. Woodward, Reagan Walhof, Rachel Utama, Courtney Sawada, Shreyas Balaji, Praveen P. Kulkarni, Heather B. Bradshaw, Michael A. Gitcho, Craig F. Ferris
Résumé :

Les traumatismes crâniens légers répétés (rmTBI) résultant du sport, d’accidents ou du service militaire constituent un problème de santé majeur, augmentant le risque de démence, de maladie de Parkinson et d’encéphalopathie traumatique chronique. Aucun traitement approuvé n’existe actuellement. Cette étude explore le potentiel thérapeutique de la psilocybine, connue pour ses effets anti-inflammatoires et neuroplastiques, sur un modèle animal de rmTBI. L’administration de psilocybine chez des rats femelles adultes a permis de réduire l’œdème vasogénique, de restaurer la réactivité vasculaire et la connectivité fonctionnelle, de diminuer l’accumulation de tau phosphorylée et d’augmenter les niveaux de BDNF et son récepteur TrkB. Ces résultats suggèrent un rôle thérapeutique prometteur de la psilocybine dans la prise en charge des traumatismes crâniens.

Objectif :

Évaluer les effets de la psilocybine sur les altérations neurologiques induites par les traumatismes crâniens légers répétés, en se concentrant sur les biomarqueurs de l’inflammation, la connectivité cérébrale et la plasticité neuronale.

Méthodologie :
  • Modèle animal : Rats femelles adultes soumis à trois impacts crâniens répétés sur trois jours.
  • Groupes expérimentaux :
    • SHAM-VEH : Contrôle sans impact, injection de solution saline.
    • rmTBI-VEH : Impact crânien répété + injection de solution saline.
    • rmTBI-PSI : Impact crânien répété + injection de psilocybine (3 mg/kg).
  • Analyses effectuées :
    • IRM : Évaluation des modifications cérébrales structurelles et fonctionnelles.
    • Tests comportementaux : Mesures de la mémoire, de la coordination et de l’anxiété.
    • Biomarqueurs moléculaires : Analyse des niveaux de tau phosphorylée, BDNF, TrkB et marqueurs lipidiques sanguins.
Résultats principaux :
  • La psilocybine réduit significativement l’œdème vasogénique mesuré par IRM.
  • Elle restaure la connectivité fonctionnelle cérébrale altérée par les traumatismes.
  • Elle diminue l’accumulation de Tau phosphorylée, un biomarqueur clé des maladies neurodégénératives.
  • Augmentation des niveaux de BDNF et de TrkB, suggérant un rôle neuroprotecteur et neuroplastique.
  • Modulation des lipides plasmatiques, pouvant être impliquée dans les effets anti-inflammatoires de la psilocybine.
Implications cliniques :

Les résultats suggèrent que la psilocybine pourrait être une approche thérapeutique innovante pour les traumatismes crâniens légers répétés, réduisant les biomarqueurs associés aux maladies neurodégénératives et favorisant la récupération neurologique. Cela pourrait ouvrir la voie à des essais cliniques sur les populations à risque, comme les athlètes et les militaires.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

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