Cette étude propose l’hypothèse du cerveau entropique, où les états de conscience sont caractérisés par leur entropie mesurée via des paramètres clés de la fonction cérébrale. Les états primaires de conscience, comme ceux induits par les psychédéliques, présentent une entropie accrue et sont opposés à la conscience normale adulte, qui est contrainte par une faible entropie et une activité organisée du réseau du mode par défaut (DMN). Ces états à haute entropie, comme le sommeil paradoxal ou la psychose précoce, sont liés à une désorganisation des connexions cérébrales, favorisant une cognition flexible mais moins structurée.
Explorer les mécanismes neurobiologiques des états modifiés de conscience, notamment ceux induits par la psilocybine, et leur rôle dans la compréhension des états primaires et secondaires de la conscience.
- Analyse de données de neuroimagerie fonctionnelle (IRMf, MEG) après administration de psilocybine.
- Comparaison de l’activité du DMN entre des états de conscience normaux et altérés.
- Évaluation théorique des implications de l’entropie sur la conscience humaine.
- Réduction de l’activité et de la connectivité fonctionnelle du DMN sous psilocybine.
- Augmentation de la variance et de l’entropie dans les réseaux associatifs de haut niveau.
- Transition vers des états primaires impliquant une désorganisation critique du DMN et une décorrélation avec les lobes temporaux médians.
L’état cérébral à haute entropie induit par les psychédéliques pourrait expliquer leurs effets thérapeutiques, notamment dans les troubles dépressifs où la cognition est rigide et introspective. Cette recherche ouvre la voie à une meilleure compréhension des états de conscience et de leur modulation thérapeutique.
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