Cette revue propose une synthèse des théories sur les effets des psychédéliques, de leur impact subjectif aux mécanismes neurophysiologiques sous-jacents. Elle explore les modèles historiques (théorie des psychoses modèles, théorie de la filtration, théorie psychanalytique) et met en avant des concepts contemporains comme la théorie du cerveau entropique, la théorie de l’information intégrée et la théorie du traitement prédictif. Ces modèles partagent un principe commun : les psychédéliques perturbent les processus cérébraux universels qui limitent normalement les perceptions, émotions, cognitions et le sens de soi. L’article met en lumière les lacunes persistantes dans la compréhension des mécanismes précis reliant la pharmacologie, les modifications cérébrales et les expériences subjectives.
Identifier des principes théoriques communs pour unifier la compréhension des effets des psychédéliques sur la perception, l’émotion, la cognition et le sens de soi.
Revue des théories historiques et contemporaines appuyée par des données issues de la neuropharmacologie et des recherches neurophysiologiques.
- Les psychédéliques modifient les réseaux cérébraux impliqués dans la perception et l’expérience subjective, notamment par leur action sur les récepteurs 5-HT2A.
- La désintégration et la réorganisation des réseaux cérébraux, comme le réseau par défaut, expliquent en partie les effets subjectifs et cliniques des psychédéliques.
- Les théories modernes, bien qu’hétérogènes, s’accordent sur le rôle central des processus limitant les expériences mentales dans la compréhension des effets des psychédéliques.
Ces théories pourraient guider la recherche sur les thérapies assistées par les psychédéliques et approfondir la compréhension des états de conscience modifiés.
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