Cette revue systématique et méta-analyse a exploré l’effet des psychoplastogènes sur les niveaux périphériques de BDNF, un biomarqueur potentiel pour la neuroplasticité, chez les humains. Basée sur 29 études et 104 mesures d’effet, l’analyse n’a pas trouvé de preuve que les psychoplastogènes, incluant la kétamine, le LSD, la psilocybine et d’autres, augmentent les niveaux de BDNF périphérique. Les résultats n’étaient pas influencés par le type de psychoplastogène, la dose, le groupe d’âge ou les diagnostics psychiatriques. Ces résultats remettent en question la validité du BDNF périphérique en tant que marqueur des changements rapides de neuroplasticité observés dans les études précliniques.
Évaluer si les psychoplastogènes augmentent les niveaux périphériques de BDNF chez les humains, en prenant en compte divers modérateurs potentiels (âge, dose, fraction sanguine, etc.).
Revue systématique et méta-analyse incluant 29 études cliniques sur des humains. Les données ont été extraites de bases de données scientifiques (PubMed, Web of Science, PsycINFO), et des modèles statistiques à effets mixtes ont été utilisés.
- Pas d’augmentation significative du BDNF périphérique observée après l’administration de psychoplastogènes.
- Les études mieux contrôlées rapportaient des tailles d’effet plus faibles.
- Les résultats soulignent les limitations de l’utilisation du BDNF périphérique comme marqueur de la neuroplasticité rapide.
Ces résultats suggèrent que les marqueurs périphériques, comme le BDNF, pourraient ne pas refléter précisément les effets neuroplastiques des psychoplastogènes, nécessitant des méthodes alternatives comme l’imagerie cérébrale ou des mesures électrophysiologiques.
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