Cette étude examine les interactions entre les personnes utilisant des psychédéliques en dehors d’un cadre clinique (usage naturaliste) et leurs prestataires de soins de santé, en particulier leurs psychiatres, thérapeutes et médecins généralistes. L’étude révèle que la majorité des utilisateurs ne divulguent pas leur consommation à leur médecin, invoquant la stigmatisation, un manque de connaissances des prestataires sur les psychédéliques et des préoccupations légales. Bien que la plupart des participants souhaitent un soutien thérapeutique pendant leurs expériences, seulement 15 % ont reçu un tel encadrement.
Explorer les interactions entre les utilisateurs de psychédéliques en contexte naturaliste et leurs prestataires de soins, ainsi que la fréquence de divulgation de cette consommation.
Une enquête transversale anonyme a été réalisée entre septembre et novembre 2022, auprès de 1 221 participants ayant rapporté l’utilisation de psychédéliques lors d’un événement de plaidoyer et via les réseaux sociaux. Les données incluaient la divulgation de la consommation de psychédéliques aux psychiatres et médecins généralistes, le désir de soutien thérapeutique et la co-administration de médicaments psychiatriques.
- Seulement 22 % des participants ont discuté de leur consommation avec leur médecin généraliste, tandis que 58 % en ont parlé à leur psychiatre.
- 81 % des participants souhaitaient un soutien thérapeutique pendant leur usage de psychédéliques, mais seuls 15 % en ont reçu.
- 23 % des participants ont pris des psychédéliques en même temps que des médicaments psychiatriques, ce qui présente des risques potentiels.
Les résultats soulignent l’importance de mieux éduquer les prestataires de soins de santé sur les psychédéliques et d’orienter les politiques vers une meilleure gestion des risques, en particulier pour les patients utilisant des médicaments psychiatriques concomitants.
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