Aller au contenu
Psychédélique(s) étudié(s) : Psilocybine
Publiée le 24 septembre 2024
Type : Essai clinique
Auteurs : Xi Zhu, Chen Zhang, David Hellerstein, Jamie D. Feusner, Michael G. Wheaton, Gloria J. Gomez, Franklin Schneier
Résumé :

Cette étude a examiné les effets subaigus de la psilocybine sur la connectivité fonctionnelle cérébrale chez des adultes souffrant de trouble dysmorphique corporel (TDC). Après une dose unique de 25 mg de psilocybine, une augmentation de la connectivité fonctionnelle a été observée dans le réseau de contrôle exécutif (ECN), prédictive d’une amélioration des symptômes du TDC à une semaine. Ces résultats suggèrent que la psilocybine pourrait altérer les réseaux cérébraux en lien avec les symptômes du TDC.

Objectif :

Explorer les changements de connectivité fonctionnelle après l’administration de psilocybine et leur corrélation avec les symptômes du TDC.

Méthodologie :

L’étude a inclus 8 participants adultes souffrant de TDC modéré à sévère. Chaque participant a reçu une dose unique de 25 mg de psilocybine par voie orale, avec un soutien psychologique. Des IRM fonctionnelles (IRMf) ont été réalisées un jour avant et un jour après le dosage pour évaluer les changements de connectivité cérébrale en état de repos (rsFC). Les résultats ont été mesurés par la diminution des scores de la Yale-Brown Obsessive Compulsive Scale modifiée pour le TDC (BDD-YBOCS) à une semaine et 12 semaines après la dose.

Résultats principaux :

Une augmentation de la connectivité fonctionnelle dans le réseau de contrôle exécutif (ECN) a été observée, notamment entre le cortex préfrontal dorsolatéral (dlPFC) et le lobe pariétal supérieur (SPL), ainsi qu’entre l’ECN et le réseau en mode par défaut (DMN) et le réseau de saillance (SN). Ces changements étaient prédictifs d’une amélioration des symptômes du TDC à une semaine. Les symptômes ont diminué de manière significative à la semaine 1 et à la semaine 12 après le dosage.

Implications cliniques :

Les résultats suggèrent que la psilocybine pourrait avoir un potentiel thérapeutique pour le traitement du trouble dysmorphique corporel en modifiant la connectivité entre les réseaux cérébraux impliqués dans le contrôle exécutif et la régulation émotionnelle.

La synthèse de cette publication académique peut présenter des erreurs. Envisagez de vérifier ses informations en consultant la publication complète.

Retour en haut
Rechercher