Cette étude explore l’hypothèse selon laquelle les champignons psychédéliques, notamment ceux contenant de la psilocybine, ont joué un rôle significatif dans l’évolution humaine. Les auteurs suggèrent que la consommation de ces substances par les premiers hominidés a influencé l’adaptation sociale et cognitive, renforçant la coopération, la créativité, et les mécanismes de régulation émotionnelle. Ces effets auraient facilité la construction d’une “niche socio-cognitive” où les interactions sociales, les rituels collectifs et les décisions de groupe étaient amplifiés par l’instrumentalisation des psychédéliques.
Formuler un modèle évolutif expliquant comment l’utilisation des psychédéliques a pu conférer des avantages adaptatifs aux hominidés, notamment dans le développement de comportements sociaux complexes et de capacités cognitives avancées.
Analyse interdisciplinaire combinant des données anthropologiques, biologiques et neuropsychopharmacologiques pour développer un modèle de l’instrumentalisation des psychédéliques dans l’évolution humaine.
Les psychédéliques auraient contribué à l’évolution des mécanismes sociaux et cognitifs en stimulant la sociabilité, l’imagination, et la régulation émotionnelle, ce qui aurait renforcé la cohésion des groupes et l’adaptabilité humaine. Ces substances auraient également facilité les rituels collectifs et la prise de décisions de groupe, influençant ainsi la trajectoire évolutive des hominidés.
Les résultats de cette étude suggèrent que les psychédéliques pourraient avoir des applications thérapeutiques dans le traitement des troubles liés au stress, à la dépression, et à d’autres conditions psychologiques, en raison de leur capacité à moduler les comportements sociaux et émotionnels.
https://www.frontiersin.org/journals/psychology/articles/10.3389/fpsyg.2021.729425/full
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