Cette revue systématique explore les effets des psychédéliques sur la neuroplasticité. Elle compile des études précliniques et cliniques démontrant que les psychédéliques, tels que la psilocybine, le LSD, l’ayahuasca et le DMT, induisent des changements rapides et durables au niveau moléculaire, neuronal, synaptique et dendritique. Ces changements comprennent l’augmentation de l’expression des gènes et des protéines liées à la plasticité, ainsi que la complexité dendritique, suggérant que les effets thérapeutiques des psychédéliques sont liés à la neuroplasticité.
Examiner les preuves des effets des psychédéliques sur la neuroplasticité aux niveaux moléculaire et cellulaire.
Revue systématique de la littérature selon les lignes directrices PRISMA, incluant des études précliniques et cliniques sur les effets des psychédéliques classiques sur la neuroplasticité.
- Changements rapides et durables dans les mécanismes de plasticité après une seule administration de psychédéliques.
- Augmentation de l’expression des gènes et des protéines liées à la plasticité, y compris le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF).
- Augmentation de la complexité dendritique, persistant au-delà des effets aigus des psychédéliques.
- Administration répétée de psychédéliques stimulant directement la neurogenèse et augmentant les niveaux d’ARNm de BDNF.
Les résultats suggèrent que les adaptations moléculaires et cellulaires induites par les psychédéliques pourraient sous-tendre leurs effets thérapeutiques, justifiant des recherches supplémentaires pour élucider les mécanismes spécifiques impliqués.
https://www.frontiersin.org/journals/psychiatry/articles/10.3389/fpsyt.2021.724606/full
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